ANIS-Catalyst expérimente LOOT !
#anisé 3 – La dépendance psychologique au numérique au moulin de Wazemmes.
Être accro aux réseaux sociaux, est-ce possible ? Scroller à longueur de journée ses comptes Facebook, TikTok, Instagram ou Twitter est-ce grave ? Quelle est la frontière entre la simple curiosité, la détente ou l’acte complusif. Quand est-on vraiment accro ? Quelles peuvent être les conséquences ? Que signifie être « nomophobe » ? Comment réagir lorsque l’on […]
Être accro aux réseaux sociaux, est-ce possible ? Scroller à longueur de journée ses comptes Facebook, TikTok, Instagram ou Twitter est-ce grave ? Quelle est la frontière entre la simple curiosité, la détente ou l’acte complusif. Quand est-on vraiment accro ? Quelles peuvent être les conséquences ? Que signifie être « nomophobe » ? Comment réagir lorsque l’on pense que son fils ou un adolescent de son entourage passe plus de temps sur son portable à partager des vidéos, qu’à avoir une vraie vie sociale. De très nombreuses questions que l’on avait avec Maroin Aldandachi et que l’on souhaitait aborder dans une ambiance conviviale avec les participants et l’aide d’un étudiant en psychologie à Rouen Simon Heilles.
Du simple partage à l’addiction
C’est un phénomène somme toute assez récent et que l’on a encore peu de mal à identifier, mais oui notre téléphone peut nous rendre dépendant, notre vie sur les réseaux sociaux peut largement interférer sur notre vie sociale. On ne peut pas le nier, on constate tous autour de nous de plus en plus de pollution numérique et son impact social ne cesse de croître. Le simple fait, que la première chose que beaucoup de gens font dès le réveil, c’est de se connecter à Facebook démontre l’ampleur du phénomène. On est tous sur Facebook, il est presque aujourd’hui impossible de ne pas y être pour garder contacts avec des amis et partager ses passions, mais cela peut très vite virer à l’addiction, sans s’en rendre compte, on regarde notre smartphone le matin, le midi, le soir, et même la nuit parfois.
Dépendance au numérique- binch-watching
Un évèment pour être plus conscient des risques sans diabolisation.
Nous étions près de 20 personnes à s’être réuni le 17 octobre 2019 18h30-20h30 au moulin de Wazemmes pour échanger et partager des expériences. La soirée a été animée par Maroin Aldandachi et Julien Lecaille avec le support de Simon Heilles blogueur et étudiant en psychologie à Rouen, qui nous a offert ses éclairages. Il publie sur son blog www.denem.org, vous pouvez y retrouver sa présentation.
Tous les participants étaient très réceptifs, bien conscient de l’impact des réseaux sociaux sur leur vie et du danger d’être accro, en particulier pour les adolescents. Notre évènement avait pour objectif justement de trouver ou du moins réfléchir à des pistes d’action pour améliorer notre rapport aux réseaux sociaux. les discussions ont permis d’aborder librement ces enjeux et de prendre en compte l’ impact négatif sur les utilisateurs et leur santé mentale.
Pour rappel, Les ANISés sont des temps ouverts et sympathiques d’échanges autour des enjeux du numérique.
Pour aller plus loin :
je vous invite à découvrir un documentaire sur Arte intitulé “ Dopamine” (réalisation : Léo Favier) mettant justement en perspective notre addiction aux réseaux sociaux, à travers des témoignages et la compréhension des technologies.