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ANISé #2 : Blockchain et culture
Résumé du temps ANISé #2 Blockchain et culture (Avril 2019)
Le 23 avril 2019 avait lieu le second ANISé sur le thème « Blockchain et culture », retrouvez ici le résumé de cet événement organisé par ANIS, rédigé par Nicolas.
Les ANISé, késako ? Les anisés sont des temps ouverts et sympathiques d’échanges autour des enjeux du numérique.
Ce soir là, nous étions un petit comité de 6 personnes (de profils très différents entrepreneurs et compagnie de théâtre) à la Grappe pour écouter la présentation d’Antoine Jannin, spécialiste de la Blockchain et échanger avec lui sur ces technologies qui pourraient bousculer bon nombre de pratiques juridiques et de monétisation de la musique ou plus largement de l’art.
Cet évènement avait pour objectif de mieux comprendre l’apport de la blockchain au sein des industries culturelles et les questions qu’elle soulève. Il était intéressant de pouvoir offrir avec Antoine, un premier survol de cette technologie en exposant ses principaux fondements et son fonctionnement pour ensuite pouvoir discuter des possibilités offertes par la Blockchain. Cette dernière reste en effet largement méconnue du grand public.
Comment les blockchains peuvent sauver la culture ?
Retrouvez la présentation d’Antoine en ligne.
Alors qu’internet bouscule depuis dix ans considérablement les industries culturelles, du téléchargement illégale au crowdfunding, en passant par l’arrivée de nouveaux géants voraces (et très centralisé), que sont Netflix, Amazon et Apple, il est peut-être temps de réinventer les relations entre les artistes et son public à travers des solutions sécurisées et libres.
Nous pouvons nous poser cette question simple : Quelles applications concrètes à venir au sein de l’industrie du film (diffusion de contenus, gestions de droits, micro-paiement) du cinéma aux plateformes de distribution VR ?
Pour l’industrie musicale par exemple, les principaux usages pourraient être de fournir une base de données sécurisée (registre) pour les droits d’auteurs et d’en automatiser la gestion via des smart contracts. Elle permettrait d’apporter de la transparence dans une chaîne de valeur aujourd’hui opaque, et de permettre aux artistes de mieux connaître leur public (à ce sujet, voir l’étude Industrie musicale et blockchain).
A l’échelle de la culture la blockchain ouvre de nouvelles possibilités de créations ou de merchandising numériques, notamment basés sur des tokens non-fongible comme les crypto kitties. Elle ouvre aussi de nouvelles possibilités de crowdfunding ou du financement, pouvant par exemple permettre de construire des communs utiles à tous et décentralisés, financés par la vente de tokens, permettant de lever de l’argent, de rémunérer (ou non) des investisseurs tout en restant sans but lucratif et décentralisés.
De nombreuses contraintes techniques restent cependant à lever. Le registre, accessible à tous en lecture, ne serait cependant accessible en écriture qu’à une minorité d’acteurs. Cela n’empêchera pas en lui-même la copie des titres dont les droits sont gérés dans la blockchain. Et tout n’est pas encore clair légalement.
Voici une liste de ressources nous ayant aidé à partir à la découverte de ces nouvelles solutions pleines de promesses, ou pouvant vous permettre de creuser plus le sujet :
https://usbeketrica.com/article/comment-les-blockchain-peuvent-sauver-la-culture
https://delight-data.com/blog/usages-de-la-blockchain-secteur-culturel/
https://cryptonaute.fr/art-blockchain-startup-verisart-leve-2-5-millions-dollars/
https://www.gazette-drouot.com/article/de-la-blockchain-dans-l-art%25C2%25A0%253A-evolution-ou-revolution%25C2%25A0%253F/4579